DÉCRYPTAGE – Malgré la demande des clients, le «Made in France» a généralement un coût d’entrée qui peut décourager les restaurateurs.
La relance est dans les assiettes, et l’injonction à consommer français. Emmanuel Macron s’en est fait le héraut le 18 mai, lorsqu’il a tancé «les tables françaises de la restauration [qui] servent à plus de 60% de la viande qui n’est pas française». Le débat sur la table, alors qu’après un an de crise sanitaire l’attention portée à l’origine des aliments consommés a augmenté. Seulement, tous les restaurateurs ne se convertissent pas au «Made in France», les produits nationaux charriant leur lot de contraintes, le coût en premier lieu.
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Les grossistes en première ligne
Les restaurateurs sont orientés par les propositions des fournisseurs et grossistes. Le groupe Metro, qui approvisionne, au moins partiellement, l’immense majorité des restaurateurs français, s’est engagé depuis 2020 dans une démarche de valorisation des produits hexagonaux. La saisonnalité joue: par exemple, les tomates et les salades proposées seront à 90% françaises entre avril et octobre. En général, l’offre de fruits et légumes est française à 60%. Pour
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