TÉMOIGNAGES – Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, après qu’un lien a été établi entre plusieurs cas de contamination par des bactéries E.coli et la consommation de pizzas surgelées de la marque. 22 familles ont d’ores et déjà saisi un avocat.
«Sa vie était en danger», raconte, émue, Jennifer, maman d’Eléa, âgée de trois ans. Sa fille a contracté le syndrome hémolytique et urémique (SHU) avec une infection à Escherichia coli. Comme elle, des dizaines d’autres enfants ont été hospitalisés ces derniers mois et deux enfants en sont même morts.
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Des analyses ont confirmé «un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli», ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, alors qu’un rappel massif de ces pizzas a été lancé il y a deux semaines. Au total, selon le dernier décompte datant de mercredi, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d’évaluation, là où 100 à 160 cas sont d’ordinaire notifiés chaque année en France.
Une enquête a été ouverte le 22 mars dernier, notamment des chefs de «tromperie», «mise en danger d’autrui» et «homicides involontaires», a fait savoir vendredi le parquet de Paris, sollicité par Le Figaro. C’est une procédure plus approfondie qui implique davantage d’investigations«, explique l’avocat Pierre Debuisson. Une telle enquête a deux objectifs : déterminer le ou les responsables de cette situation mais aussi identifier l’ensemble des victimes.
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Jennifer et sa famille ont effectivement partagé une de ces pizzas juste avant l’apparition des symptômes chez Eléa, des diarrhées sanglantes et de fortes crampes d’estomac. «Ma fille a été transférée des urgences de Bayonne au service de réanimation pédiatrique de Bordeaux. Elle a été…
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